Articles

Affichage des articles du avril 14, 2017

En instance.....

Oui, je dois reconnaître que jusqu'à ma mise en contact avec les phages j'étais en mode "survie". Calculant et pensant chaque inspiration et expiration. Souffrant à chacune d'elles. Devant tout le temps adopter des positions antalgiques pour récupérer mon souffle. Je dois avouer sans aucune euphorie que je ne calcule plus. Que je ne souffre plus. Lorsque l'essoufflement est là, il est doux. Je reprends ma respiration calmement , doucement. Mon air n'est pas très loin.  C'est à peine perceptible.  Je n'ai plus à me courber pour chercher un éventuel air qui  n'arrive qu'au prix d'un effort de ventilation réfléchi et programmé qui me cloue sur place. J'ai pu marcher sous la pluie en portant un sac de course de 3 kgs à un rythme régulier, sans montée bien-sûr ,sans être à un seul instant ni gênée ni essoufflée.... Je prends plaisir à marcher, à porter du poids....et en plus je suis beaucoup moins fatiguée.... C'est  une